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Crédit auto refusé : quelle solution mettre en place ?

Votre demande de crédit auto a été refusée ? Découvrez quelles sont les solutions alternatives possibles.

Plusieurs raisons peuvent amener la banque à refuser une demande de crédit auto. Quels sont les principaux motifs de refus ? Quelle solution mettre en place en cas d’avis défavorable ? Toutes les réponses !

Les caractéristiques du crédit auto

Le crédit auto est un prêt affecté, c’est-à-dire utilisé pour l’achat d’un bien précis comme une voiture. Il est accordé par une banque ou un établissement de crédit mais peut aussi être contracté directement sur le lieu de vente.

Le montant d’un crédit auto est compris entre 200 et 75 000 euros. Sa durée de remboursement doit impérativement être supérieure à 3 mois. La date de versement de la première mensualité ne démarre qu’à partir de la livraison du bien. Autrement dit, aucun paiement définitif ne peut être exigé avant la signature de l’offre de prêt ni avant l’expiration du délai de rétractation suivant la conclusion du contrat.

Pour décider d’accorder ou non un crédit auto, la banque débute par une phase d’information pendant laquelle elle vérifie la capacité financière de l’emprunteur. En cas d’acceptation, elle remet une offre de crédit qui doit préciser la nature du bien à financer et son prix au comptant. D’autres informations doivent être mentionnées sur le contrat : les échéances du crédit, le montant des mensualités et le taux annuel effectif global (TAEG).

Quels sont les motifs de refus d’un crédit auto ?

L’établissement prêteur est en droit de refuser une demande de crédit auto. Voici les motifs les plus fréquents mis en avant pour justifier cette décision :

Une inscription sur le FICP ou FCC

La première cause possible d’un refus de crédit auto est une inscription dans un fichier de la Banque de France tels que le Fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) ou le Fichier central des chèques (FCC). Ceux-ci sont systématiquement interrogés par les organismes bancaires avant tout octroi de crédit.

Par conséquent, si votre nom apparaît sur l’un de ces fichiers, il est probable que la banque rejette votre demande de crédit auto car avec un nouveau crédit, vous êtes susceptible de tomber dans une situation de surendettement. Pour rappel, la durée de l’inscription au FICP est de 5 ans maximum si vous avez eu un incident de remboursement de votre crédit et correspond à la durée de la procédure de surendettement si vous vous trouvez dans cette situation. À l’expiration de ce délai ou lors d’une désinscription anticipée, l’organisme qui avait déclaré les incidents doit demander à la Banque de France d’effacer les informations du fichier.

Le non-respect des conditions fixées par la banque

Chaque banque fixe ses propres critères pour choisir les dossiers qu’elle souhaite financer. Si votre dossier ne remplit pas certaines conditions liées à l’âge, à la capacité de remboursement ou bien à la situation matrimoniale, vous recevrez une réponse négative.

Les principaux critères étudiés par l’organisme prêteur lors d’une demande de crédit auto sont : l’âge de l’emprunteur (en début et fin de crédit) ; le montant de ses revenus ; la stabilité de sa situation professionnelle ; les charges à payer tous les mois ; la gestion de ses comptes bancaires. De manière générale, l’évaluation de chaque dossier se fait en s’appuyant sur un système de scoring. Les emprunteurs ont la possibilité de demander des informations sur leur notation mais la banque n’est pas obligée de les communiquer.

Une situation jugée trop précaire

Être en CDD ou en intérim peut entraîner un refus de la part de la banque. En effet, celle-ci privilégie les personnes en CDI ou exerçant sous le statut de fonctionnaire car elles sont en mesure de justifier de revenus réguliers ce qui limite le risque de non-remboursement.

Si vous êtes en CDD ou en intérim mais n’avez pas connu de période d’inactivité depuis quelques mois, n’hésitez pas à le mettre en avant auprès du prêteur. Cela jouera en votre faveur.

Un taux d’endettement trop élevé

La présence d’un taux d’endettement trop important, c’est-à-dire supérieur à 33 % voire 35 % des revenus, peut conduire à un refus de crédit auto. Pour réduire ce taux, vous pouvez, si vous avez plusieurs crédits en cours de remboursement, recourir au rachat de crédit afin d’obtenir un prêt unique associé à une mensualité réduite.

Quelles solutions en cas de refus de crédit auto ?

Votre demande de prêt auto a été refusée par la banque pour l’une des raisons précédemment évoquée ? Ne jetez pas l’éponge ! En premier lieu, vous avez tout intérêt à réétudier votre dossier d’emprunt en tenant compte des raisons qui ont poussées l’organisme bancaire à rendre un avis défavorable. Essayez de modifier certains paramètres comme le montant ou la durée du crédit et n’hésitez pas à apporter des justificatifs supplémentaires pour rassurer la banque.

N’oubliez pas que chaque organisme fixe ses propres critères d’octroi de crédit. Ainsi, ce n’est pas parce qu’une banque refuse votre demande qu’il en sera de même pour les autres établissements. Pour mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez utiliser un comparateur de crédit auto en ligne. Cet outil gratuit et sans engagement vous permet de faire jouer la concurrence en quelques clics seulement. En remplissant un formulaire rapide, vous accéderez aux meilleures offres du marché.

Que faire si la demande de crédit auto est refusée à tous les coups ?

Votre demande de crédit auto est systématiquement refusée par les banques et organismes de crédit ? Parmi les solutions alternatives envisageables, il y a le micro-crédit qui consiste à emprunter de petites sommes d’argent remboursables selon un échéancier défini à l’avance. Cette solution peut être intéressante si vous comptez acheter un véhicule d’occasion qui coûte moins cher qu’une voiture neuve achetée en concession.

Le prêt personnel est une autre option possible. Il nécessite moins de justificatifs et peut donc être plus facile à souscrire. Attention cependant, son coût est souvent plus élevé que celui d’un crédit auto affecté.