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Flotte de véhicules utilitaires : comment choisir ? Quel coût ?

La flotte est composée de l’ensemble des véhicules utilitaires utilisés par une entreprise pour mener à bien son activité. Elle est constituée de fourgonnettes, de fourgons compacts, de grands fourgons, de pick-up voire de nano-car. En fonction de son ampleur, la constitution de ce parc automobile implique un budget plus ou moins conséquent. L’entreprise n’a pas également intérêt à se tromper sur le choix des modèles si elle veut maintenir sa productivité et optimiser son TCO.

Les critères pour choisir une flotte de véhicules utilitaires

Choisir les véhicules utilitaires constituant la flotte d’entreprise n’est pas une tâche forcément aisée. Il existe une multitude de critères à prendre en considération, à commencer par le volume de chargement. Les camionnettes de 3 m3 à l’instar du Renault Kangoo et équivalent sont idéales pour transporter des objets volumineux, mais légers. Elles ont l’avantage d’être faciles à manœuvrer et à garer en ville. Les modèles de 6 m3 comme le Citroën Jumpy sont préconisés pour bénéficier d’une souplesse de manœuvre. Grâce à leur caractère compact, ils sillonnent aisément les zones urbaines. Les fourgons de 7 à 9 m3 permettent aussi un usage plus simple en ville. Toutefois, il est nécessaire de bien faire attention aux dimensions notamment à la hauteur pour pouvoir entrer dans les parkings souterrains. La catégorie des grands fourgons de 10 à 20 m3 de type Iveco Daily ou Renault Master pour sa part est dédiée aux métiers du déménagement ou du transport d’objets lourds et volumineux.

La motorisation constitue également un élément fondamental dans le choix d’un VUL et la sélection dépend du périmètre d’intervention : urbain, rural, autoroutier ou montagnard. En ville, les moteurs 100% électriques sont largement recommandés, à cause de la mise en place des ZFE dans les nombreuses agglomérations qui interdisent la circulation des voitures polluantes. Les professionnels amenés à parcourir de longues distances pour leur part privilégieront le diesel qui s’avère plus économique. Les utilitaires moins roulants fonctionneront en motorisation essence qui a l’avantage d’être moins onéreuse à entretenir. En parallèle, le gestionnaire de la flotte devra considérer les équipements de confort et de sécurité. Entre l’assistance au freinage d’urgence pour réduire le niveau de sinistres, le limiteur de vitesse pour échapper aux excès de vitesse répétitifs ou le GPS pour ne rater aucun rendez-vous, les choix sont pléthores.

Le nombre de véhicules devant constituer la flotte représente aussi un détail à ne pas négliger. Ce dimensionnement variera en fonction des métiers et sera différent pour une entreprise de livraison et pour des services de navettes par exemple. Lorsque le nombre d’autos est mal évalué, les pertes d’argent sont inévitables, car la société se retrouve avec des véhicules qui ne servent pas et qui engendrent inutilement une hausse des dépenses financières.

Il est également crucial d’instaurer une Car Policy cohérente. Cette démarche est habituellement dédiée aux voitures de fonction et de services, mais il est tout à fait possible d’envisager une politique automobile pour les flottes de VUL qui établit la liste des règles de conduite à respecter au cours de l’utilisation.

Comment financer la constitution d’un parc auto ? Prix d’une flotte de véhicules utilitaires

Le prix d’un véhicule utilitaire dépend d’une myriade de paramètres : catégorie, modèle, marque, motorisation, transmission, options, etc. Étant les plus petites, les fourgonnettes sont les plus abordables du marché. Le Renault Express Van par exemple se négocie à 18 400 euros seulement tandis que le Renault Kangoo Van est à 20 400 euros. Un écart important est constaté selon la motorisation puisque la version E-Tech électrique du Kangoo est à 31 100 euros. Sur le segment des fourgons compacts, les entreprises pourront miser le Toyota Proace accessible à partir de 32 682 euros ou l’Opel Vivaro qui se veut plus abordable en affichant un tarif de 26 890 euros HT. Du côté des grands fourgons, l’entrée de gamme du Volkswagen Crafter vaut 32 315 euros TTC alors que le Renault Master n’est qu’à 30 900 euros HT.

Comme on peut le constater, investir dans une flotte d’utilitaires implique un budget élevé. Les entreprises ont alors intérêt à choisir avec la plus grande minutie la solution de financement idéale pour acquérir les véhicules. Plusieurs formules sont mises à leur disposition.

L’achat au comptant est dédié aux sociétés détenant une trésorerie excédentaire. Il est avantageux dans la mesure où il évite le règlement des intérêts et des frais de dossier. Toutefois, il peut être une source de fragilisation des finances de l’entreprise.

En alternative, il est alors préférable de miser sur un prêt auto. Cette formule s’adresse aux professionnels envisageant de garder leur VUL plus de quatre ans. Elle est adaptée aux gros rouleurs en raison de l’absence de forfait kilométrique.

Les entreprises qui désirent renouveler régulièrement leur flotte se tourneront vers la Location avec Option d’Achat (LOA) ou la Location Longue Durée (LLD). Ces dispositifs permettent de louer le véhicule sur une certaine période contre des loyers mensuels. La différence entre les deux concerne la finalité du bail : en LOA, il est possible de racheter l’auto tandis qu’en LLD, cette option d’achat n’est pas offerte.

Optimiser une flotte de véhicules utilitaires

Le prix d’achat ne constitue pas le seul élément qui détermine le coût réel d’une flotte d’utilitaires. Le dirigeant est tenu de prendre en compte divers autres paramètres tels que le carburant, les cotisations d’assurance, les pneumatiques, l’entretien et la maintenance ainsi que la fiscalité. Jouer sur ces différents postes permettra d’améliorer la performance managériale de la flotte. Plusieurs facteurs peuvent pénaliser la gestion des véhicules, d’où l’importance de les distinguer en vue de les optimiser. Prenons simplement l’exemple du carburant qui représente jusqu’à 20% du TCO. Avec une analyse pertinente des comportements routiers des conducteurs et un renouvellement fréquent des véhicules, il est possible d’abaisser la dépense en essence et diesel.

Étant donné les nombreux paramètres à gérer, il est recommandé d’externaliser l’administration du parc auto auprès d’un spécialiste. Les entreprises qui misent sur la LLD peuvent profiter en même temps d’un financement ainsi que de diverses prestations comme l’entretien, le dépannage, la carte-carburant, l’assurance auto voire la formation à l’éco-conduite des utilisateurs.