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Borne de recharge pour Particulier : conseils, installation & devis

Pour profiter au mieux de sa voiture électrique, un électromobiliste a intérêt à envisager une solution de recharge à domicile afin de ne pas être tributaire des bornes publiques. À condition de posséder un logement adapté, il est possible de recharger exclusivement chez soi et de laisser son auto branchée toute la nuit afin d’avoir une batterie pleine le lendemain. La difficulté sera de choisir l’infrastructure de recharge adaptée et conforme avec son budget.

Quelle solution de recharge est la plus adaptée pour un véhicule électrique ?

Beaucoup d’électromobilistes sont tentés à l’idée de se contenter d’une prise domestique pour brancher leur auto électrique. Ils se disent qu’il suffit de recourir à une rallonge pour relier la prise à la voiture. Or, cette solution est vivement déconseillée. Elle réduit la puissance de charge, ce qui augmente le délai de branchement et peut engendrer des risques électriques tels que les courts-circuits et autres disjonctions.

À défaut de ne pas pouvoir avoir de borne, il est préférable d’opter au minimum pour une prise renforcée. Délivrant une puissance de 3,2 kW soit 14 A en courant alternatif monophasé, elle est plus performante qu’une prise classique qui se limite à 2,3 kW et 10 A. Sur le marché, il existe de nombreux modèles, mais la référence reste Legrand qui a inventé cette technologie. Le fabricant propose entre autres sa prise green’up access qui a la particularité d’être équipé d’un système de verrouillage à clé pour sécuriser l’équipement sis dans un lieu ouvert. En termes de recharge lente, il est aussi possible de se tourner vers le Hager Witty de 3 kW qui peut monter jusqu’à 3,2 kW et ainsi recharger entre 150 et 300 km d’autonomie en une nuit.

La prise renforcée est avantageuse dans la mesure où elle nécessite un investissement minime. Compter entre 150 à 300 euros. En revanche, il s’agit d’un système de recharge lente, le rendant peu pratique pour les conducteurs qui utilisent quotidiennement leur voiture et qui parcourent de nombreux kilomètres. Dans ces conditions, il est recommandé de se tourner vers les bornes de recharge délivrant une puissance de 3,7 kW à 22 kW en courant alternatif sur réseau monophasé ou triphasé. Elles sont rapides, performantes, fonctionnelles et sécurisées.

Déterminer la puissance idéale

Le choix de la puissance conditionne l’usage confortable d’une borne de recharge. Les utilisateurs peuvent opter pour différentes intensités : 3,7 kW, 7,4 kW, 11 kW et 22 kW. Avant de trancher, ils doivent prendre en considération la compatibilité du véhicule avec le modèle de borne. Plus précisément, il importe qu’il convienne avec la capacité de stockage de la batterie. À titre illustratif, une voiture hybride rechargeable est généralement équipée d’un petit accumulateur qui n’a pas besoin d’être branché à une borne surpuissante pour récupérer rapidement son énergie. Une prise domestique ou renforcée peut faire l’affaire.

En parallèle, il est important de tenir compte de la capacité du chargeur embarqué de l’auto. S’il tolère une puissance maximale de 7,4 kW, il est inutile d’investir dans des bornes de 11 kW ou 22 kW, car le débit sera bridé à 7,4 kW.

À part la typologie du véhicule, l’utilisation qui en est faite entre également en ligne de compte dans le choix de la puissance d’une borne. Un conducteur qui réalise des trajets courts au quotidien pourra se contenter d’une borne de 3,7 kW. En revanche, les gros rouleurs qui effectuent plus d’une centaine de kilomètres par jour privilégieront les unités de recharge les plus performantes de 7 kW, 11 kW ou 22 kW.

Choisir le bon emplacement pour l’installation

La zone d’implantation de la borne reste un détail à ne pas négliger au moment d’envisager la pose d’une borne de recharge. Ce paramètre influe sur la praticité d’utilisation, la sécurité du matériel ainsi que sur le prix de l’installation. Dans une dépendance ou un garage, les bornes en intérieur sont à privilégier, car elles maximisent les performances de la recharge, garantissent plus de confort aux utilisateurs et évitent les chocs, la poussière et les aléas climatiques.

L’implantation en extérieur est aussi envisageable, mais il faudra que le tableau électrique ne soit pas trop éloigné pour que les travaux soient plus simples et moins onéreux. En effet, une distance élevée implique par exemple l’achat de câbles plus longs qui a un impact important sur les devis.

Solliciter l’intervention d’un technicien IRVE

Depuis la promulgation du décret du 12 janvier 2017, la pose d’une borne de recharge délivrant un débit supérieur à 3,7 kW doit absolument être confiée à un technicien IRVE (Infrastructures de Recharge de Véhicules Électriques). Ce prestataire a suivi une formation agréée par Qualifec et l’Afnor qui le rend apte à poser des bornes de recharge. Ses compétences dépendent de son niveau de formation. Les particuliers plus spécifiquement pourront faire appel aux électriciens de niveau 1 qui se spécialisent dans la pose de bornes de moins de 22 kW dépourvues de solutions de communication et de supervision. Faire intervenir ces spécialistes est aussi une occasion de garantir la conformité de l’installation, de rester éligible aux différentes garanties du fabricant et d’être couvert par l’assurance habitation en cas de sinistres dus à l’usage de l’équipement.

Réduire l’investissement avec les aides à l’installation

L’achat d’une borne de recharge domestique nécessite un budget de 600 à 2500 euros. Ce tarif dépend de la marque choisie, de la puissance, des fonctionnalités avancées ou encore des restrictions d’accès offertes. À cela s’ajoute le coût de la main-d’œuvre qui est en moyenne de 850 euros. Pour pouvoir financer plus aisément l’installation, les utilisateurs peuvent compter sur les différentes subventions gouvernementales à l’instar de la prime ADVENIR. Cette aide n’est réservée qu’aux particuliers vivant dans un logement collectif. Elle prend en charge 50% des dépenses dans la limite de 960 euros par point de recharge. Par ailleurs, il est également possible de disposer d’un crédit d’impôt qui finance 75% du coût de l’installation avec un seuil de 300 euros. Enfin, les particuliers ont également droit à une baisse de TVA qui passe de 20% à 5,5% seulement, sous réserve de faire appel aux services d’une entreprise qualifiée pour l’intervention.