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Que veulent dire les abréviations autour des bornes de recharge kW, kWh, MWh, kVA, etc. ?

Dans le domaine des bornes de recharge des véhicules électriques et hybrides rechargeables, on emploie fréquemment de nombreuses abréviations telles que kW, kW, MWh et KVA. Il s’agit des unités de mesure électrique qu’il est nécessaire de maîtriser lorsque l’on dispose de ce type de véhicule. Mais que signifient précisément ces différents termes ? La réponse en détails.

kW, kWh, MWh, kVA : signification

Voici comment s’y retrouver face à ses abréviations pour éviter toute confusion au moment de recharger la batterie de sa voiture ou de son véhicule utilitaire électrique.

kW

C’est le symbole du kilowatt qui est une unité de puissance électrique équivalant à 1 000 Watts. Cette unité de mesure en kW est fréquemment utilisée pour définir la puissance d’un moteur électrique ou thermique.

Les puissances des bornes de recharge installées à domicile sont principalement :

  • 3,7 kW: c’est la puissance la moins élevée. Elle n’est pas spécialement adaptée aux véhicules dotés d’une batterie de grande capacité. Elle est plutôt à réserver aux véhicules qui ont une capacité de stockage limitée. Cette puissance de borne est davantage utilisée pour les véhicules hybrides qui ont de plus en plus le vent en poupe et incitant donc les utilisateurs à faire installer un point de charge dans leur propriété individuelle ou dans leur copropriété.
  • 7,4 kW: il s’agit de la puissance du dispositif le plus couramment utilisé pour recharger les véhicules électriques ou hybrides rechargeables. Elle est spécialement recommandée pour les citadines mais elle est compatible avec des véhicules électriques plus puissants même si la durée de charge est beaucoup plus lente dans ce dernier cas.
  • 11 kW: la borne dotée de cette puissance est beaucoup plus performante que celles d’un niveau inférieur. De plus, elle permet de recharger rapidement un véhicule électrique, ce qui est un atout appréciable notamment pour les automobilistes ayant besoin de leur voiture ou de leur véhicule utilitaire propre fréquemment.
  • 22 kW: une Wallbox de cette puissance offre une recharge accélérée. Elle est compatible avec tous les modèles de véhicules électriques. Elle permet à une batterie de grande capacité d’être rechargée en 1h30 sur une installation électrique en courant alternatif triphasé.

kWh

Le kilowattheure est l’unité de mesure qui indique la quantité d’énergie que la batterie de la voiture fournit par heure. Ainsi, le nombre de kWh pour recharger une batterie dépend de la puissance du modèle de véhicule utilisé. C’est cette unité de mesure qui détermine le coût de la charge, celui-ci augmentant proportionnellement à la durée. Si l’on souhaite connaître le prix du kWh d’électricité, il suffit de multiplier le nombre de kWh consommés par le prix du kWh tel que le facture son fournisseur d’énergie.

MWh

Le mégawattheure est l’unité de mesure de l’énergie fournie par la batterie en 60 minutes. À l’instar du kWh qui équivaut à une consommation de 1 000 W/h, le MWh correspond quant à lui à 1 000 kWh. Rares sont les véhicules dotés d’une telle capacité. Toutefois, certains modèles haut de gamme comme la Tesla S ou encore la Mercedes EQS affichent une capacité de 107,8 MWh permettant de bénéficier d’une autonomie de plus de 800 km selon les données des constructeurs.

kVA

Le kilovoltampère exprime une unité de mesure de puissance apparente au niveau du compteur. Dans le jargon on parle de puissance souscrite. À ne pas confondre avec le kilowatt qui est la puissance de la borne de recharge. À la base, le compteur électrique peut être monophasé ou triphasé.

Le kVA mesure la puissance électrique maximale que peut supporter un compteur à un instant T. On parle de puissance appelée. Lors de l’installation d’une borne il faut donc tenir compte de cette puissance active de l’équipement électrique surtout si de nombreux appareils doivent fonctionner en même temps – et donc soutirer de l’énergie au même moment – ou si les besoins en consommation électrique sont importants (chauffage électrique, pompe à chaleur, lave-linge, lave-vaisselle, etc.).

La puissance d’un compteur permet d’obtenir l’ampérage (A) suivant :

  • Compteur monophasé
    • 3 kVA, 15 A,
    • 6 kVA, 30 A,
    • 9 kVA, 45 A,
    • 12 kVA, 60 A,
    • 15 kVA, 75 A.
  • Compteur triphasé
    • 6 kVA, 10 A,
    • 9 kVA, 15 A,
    • 12 kVA, 20 A,
    • 15 kVA, 25 A.

Au moment de faire poser une borne de recharge, il est conseillé d’opter au minimum pour une puissance de compteur de 12 kVA en triphasé. C’est nécessaire car cela permet de bénéficier d’un confort suffisant et d’éviter les surchauffes à l’origine d’un court-circuit.

Comment savoir quelle est la puissance de son compteur ?

La plupart des personnes ne connaissent pas la puissance de leur compteur électrique. Et pourtant, avant de faire installer une borne de recharge à son domicile, mieux vaut être sûr qu’il pourra supporter la puissance de ce dispositif. Si le logement est équipé d’un ancien compteur, aucune indication ne figure sur le boîtier électrique. Dans ce cas, il est nécessaire de rechercher l’information sur les factures d’électricité ou bien encore de se connecter à son compte client via le site en ligne de son fournisseur d’énergie. À défaut, on peut toujours joindre le service par téléphone et se renseigner à ce propos après avoir communiqué son numéro d’abonné.

Pour ceux qui disposent d’un compteur nouvelle génération Linky, il suffit d’appuyer trois fois sur le bouton de Sélection ou de défilement des données afin de voir apparaître en clair sa puissance. Si celle-ci n’est pas assez élevée, il est nécessaire de la modifier. Dans ces conditions, il est vivement recommandé de faire intervenir un électricien confirmé IRVE (Infrastructure de Recharge de Véhicule Électrique) qui effectuera lui-même les travaux d’électricité dans les normes lorsqu’il procédera à l’installation de la borne de recharge d’un véhicule électrique ou hybride rechargeable. Non seulement l’intervention de cet expert permet de faire réaliser les travaux dans les règles de l’art, ce qui garantit la sécurité et la bonne marche des appareils, mais en plus il est ainsi possible de bénéficier des aides et subventions en vigueur puisque leur attribution est intrinsèquement liée au fait que le demandeur s’adresse à un professionnel agréé.