Assurément Leasing

Qu’est-ce que la valeur résiduelle d’une LOA ? Comment la calculer ?

Dans le cadre d’un contrat de leasing en LOA, le conducteur locataire du véhicule a la possibilité d’en devenir le propriétaire à l’échéance de son contrat. Dans ce cas, il doit verser au bailleur le montant correspondant à la valeur résiduelle de la voiture. Cette valeur résiduelle se calcule en tenant compte du prix d’achat du bien dont sont déduits les frais d’amortissements déjà versés pendant la durée de la location. À quoi correspond-elle exactement ? Comment la calculer ? Nos explications dans ce dossier.

Qu’est-ce que la valeur résiduelle d’une LOA ?

Lorsqu’un automobiliste souscrit un contrat de leasing en LOA (location avec option d’achat), il s’engage à louer le véhicule pour une durée d’un à six ans en moyenne, contre le versement d’un loyer mensuel. Le montant du loyer que le conducteur locataire verse à son bailleur (concessionnaire ou loueur professionnel) comprend le prix de location de la voiture, les frais liés au crédit et les options qui s’y rapportent (garantie, entretien, assurance, etc.). Il se base également sur le type de véhicule loué, son ancienneté (produit neuf ou d’occasion), ses options et le kilométrage maximal autorisé par année de location.

Dans le cadre de la LOA, le locataire a deux possibilités en fin de contrat. Il peut d’une part, s’il le souhaite, restituer son véhicule au bailleur et souscrire ou non un nouveau contrat de leasing. D’autre part, il a la possibilité de devenir acquéreur de la voiture qu’il a louée pendant plusieurs mois ou années – une offre qui n’est pas accessible dans ces mêmes conditions dans le cadre d’un contrat de leasing en LLD. S’il choisit cette dernière option, il doit s’acquitter du montant correspondant à la valeur résiduelle du véhicule.

Cette valeur résiduelle est la valeur de la voiture en fin de contrat estimée par le bailleur. Le dossier remis au locataire lors de sa souscription doit présenter un tableau récapitulatif de la valeur résiduelle du véhicule tout au long de la durée de la location afin que le conducteur en ait connaissance à tout moment s’il souhaite racheter le véhicule en fin de contrat ou de manière anticipée au cours de celui-ci.

Ainsi, la valeur résiduelle est le montant que le locataire devra payer pour devenir propriétaire de la voiture. Mais comment se calcule-t-elle exactement ?

Comment calculer la valeur résiduelle d’une LOA ?

La valeur résiduelle n’est pas décidée selon le bon vouloir du bailleur, elle est définie en tenant compte du prix d’achat du véhicule dont est déduit le montant des loyers réglés par le locataire pendant toute la durée de la location, ce qui correspond à la valeur de la voiture à l’échéance du contrat de location. En outre, si l’automobiliste avait versé un apport dans le cadre de son contrat, celui-ci sera également déduit du montant restant à verser.

Bien évidemment, le prix de départ est fixé par le prix d’achat du véhicule et non par un tarif décidé par le bailleur. En somme, le locataire doit payer le prix de la voiture comme s’il l’avait achetée au début de son contrat, mais après la déduction des montants des loyers et de l’éventuel apport préalablement versés, comme si ceux-ci avaient représenté une avance de frais. En conséquence, le conducteur locataire ne doit pas s’attendre à payer le véhicule à la valeur qu’il a acquise lorsqu’il en devient propriétaire ; c’est le prix au moment de la signature du contrat qui est à retenir.

La formule de calcul est donc la suivante :

Valeur résiduelle = prix de vente du véhicule – montant des amortissements

Attention à ne pas confondre la valeur résiduelle et la valeur vénale du véhicule. La valeur vénale est le prix auquel le véhicule pourrait être vendu sur le marché de l’occasion en fonction de son état et des voitures en vente présentant les mêmes caractéristiques. En conséquence, la valeur vénale évolue avec la valeur de la voiture puisque plus celle-ci vieillit, plus elle perd de sa valeur. La valeur vénale n’est calculée que lorsque le véhicule loué fait l’objet d’un sinistre. Ainsi, en temps normal, elle n’est pas prise en compte dans le cadre de la valeur résiduelle versée en fin de contrat.