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Leasing de van ou fourgon aménagé : 8 avantages de la LOA ou LLD ?

Plusieurs formules de financement s’offrent à vous lors de l’achat d’un van ou d’un fourgon aménagé, dont le leasing. Ce terme, de l’anglais « lease » signifiant « bail » est aussi connu chez nous sous l’appellation de « crédit-bail« . Inventé aux États-Unis, vers la moitié du siècle dernier, il est destiné à financer des équipements professionnels. Son usage s’est étendu aux particuliers sous l’appellation « LOA » (pour location avec option d’achat). Certains bailleurs le qualifient aussi de location avec promesse de vente. Attention à ne pas confondre leasing ou LOA, avec LLD (location longue durée), pour laquelle aucune option d’achat n’est prévue.

Mode de fonctionnement du leasing ou LOA

Le leasing ou LOA est un montage financier permettant à un individu ou une entreprise de disposer de l’usage plein, entier et exclusif, d’un matériel, sans en être propriétaire. Cette facilité s’exerce  souvent dans la limite d’un quota kilométrique annuel, négocié à l’avance. Il s’agit d’un contrat de location conclu pour une durée déterminée définie contractuellement.  Au terme de la période de location, le bailleur s’engage à céder le bien à son locataire, contre versement d’une somme, obligatoirement déterminée au moment de la vente. Généralement du montant d’un loyer, on a coutume de qualifier cette option d’achat de dernier loyer. Attention toutefois ! Malgré son aspect locatif, le leasing est bien une forme de crédit qui vous engage au même titre que les autres crédits. D’ailleurs, la loi fait obligation au bailleur d’en informer le client, qui dispose du délai de rétractation légal de 14 jours (y compris les week-ends et jours fériés).

Les avantages du leasing pour l’acquisition d’un van ou d’un fourgon aménagé, sont nombreux et de différentes natures :

1 – le bien est insaisissable

On comprend aisément l’intérêt du crédit-bail pour une entreprise. En effet, le matériel temporairement en location n’entre pas dans les actifs. Il est donc insaisissable en cas de soucis financiers. Sur le plan fiscal, il n’est certes pas amortissable, mais le montant des loyers est fiscalement entièrement déductible, au titre de charges d’externalisation et la TVA récupérable à 100 %. Cette forme de financement comprend des dispositions tout aussi utiles pour les particuliers en situation de fragilité financière. Ce peut être le cas, si notamment, vous vous êtes porté caution auprès d’un organisme financier ou tout autre débiteur, pour aider une entreprise, un parent ou une connaissance. Cet acte généreux engage directement vos biens, qui peuvent être saisis en cas de problèmes de paiement du titulaire principal du prêt. C’est aussi le cas dans les périodes troublées de la vie matrimoniale, l’évaluation des biens propres, etc.

2 – la période de location est couramment flexible

La plupart des organismes préteurs imposent un temps de location, en fonction de leur politique de marketing ou du profil et de la solvabilité du candidat. Il est toutefois d’usage d’en négocier la  durée. Cette pratique est un atout important pour adapter, au mieux, le contrat à l’éventuelle période d’incertitude motivant le choix de ce mode de financement. Pour illustrer cette souplesse d’utilisation, sachez que la durée minimale de location n’est généralement jamais inférieure à 12 mois pleins, mais peut, pour certaines compagnies, s’étendre jusqu’à 180 mois. Corollaire associé : plus le contrat est long, moins les conditions financières sont favorables. Les meilleurs taux sont attachés aux délais de location compris entre 12 et 36 mois, pour des matériels dont le taux de sollicitation est faible. Dernière chose, vous pouvez négocier la possibilité, ou pas, de racheter le crédit avant le terme prévu. Dans ce cas, la valeur résiduelle fluctue en fonction des circonstances. Cette possibilité et ses modalités d’application doivent être expressément prévus et chiffrés dans le contrat initial.

3 – Le matériel est vraiment adapté à vos goûts et à l’usage auquel vous le destinez

Comme le van ou le fourgon aménagé est destiné, en principe,  à vous appartenir à terme, les bailleurs sont extrêmement  conciliants sur la configuration du produit loué. En fait, il n’y a pas, comme pour une voiture de location standard, d’équipements types imposés. Vous composez vous-même, lors de l’achat auprès du concessionnaire que vous avez choisi, l’ensemble de la configuration, les options, les couleurs et autres particularités correspondantes à vos besoins. Modérez, malgré tout votre instinct créateur, car le contrat de leasing comporte une option d’achat, mais vous n’êtes pas obligé d’y recourir. Vous pouvez simplement rendre le véhicule en fin de location et l’organisme préteur tient fatalement compte de l’éventuelle décote exceptionnelle de la valeur résiduelle du véhicule ou des frais de remise au standard, ce qui influe fatalement sur les conditions de location. Soyez donc inventif, mais excluez toute extravagance susceptible de nuire à vos intérêts financiers.

4 – Une acquisition sécurisée, sans immobilisation de capitaux

En ces temps troublés pour la stabilité des valeurs mobilières, il est essentiel de se poser la question de l’intérêt de désinvestir dans un placement à long terme conclu à une époque connaissant des conditions bien plus attractives ou dans une start-up, certes plus risquée, mais à l’évolution galopante, afin d’acheter comptant un matériel pour lequel il est facile d’obtenir un crédit à un taux historiquement bas. Certes, ce dilemme s’est posé quelles que soient les époques, mais force est de constater que les conditions actuelles du crédit, ne laissent que peu de chances à l’hésitation. Retirer des sommes placées à 5 % ou plus, pour payer un produit que vous pouvez obtenir à l’aide d’un leasing à moins de 2 % tiendrait du suicide financier !

5 – un financement banal, facile à obtenir

Fini les longues et fastidieuses démarches pour arracher à un banquier visiblement craintif, le bénéfice d’un crédit. Aujourd’hui, le leasing fait si bien parti du quotidien que tout professionnel du secteur des véhicules de loisir peut effectuer, en votre nom, l’ensemble des démarches pour le compte de l’organisme dont il est le correspondant. Il saura en outre, déployer pour votre plus grand bénéfice, les petites astuces spécifiques à son marché, pour en faciliter la conclusion, rapidement, aux conditions les plus adaptées. Il est une autre façon, tout aussi simple d’obtenir un leasing à des conditions que vous auriez vous-même pas imaginées. Il s’agit d’utiliser les compétences et le carnet d’adresses d’un courtier en crédit. Contrairement aux vendeurs de vans ou fourgons aménagés, ces professionnels du financement connaissent parfaitement le fonctionnement d’un grand nombre d’organismes, afin de sélectionner, pour votre pus grand intérêts, le dispositif novateur le mieux adapté pour procurer les fonds dont vous avez besoin dans les meilleures conditions. Dernière solution, simple, efficace et éprouvée, si vous entretenez de bons rapports avec votre banquier, n’hésitez pas à le consulter. Comme vous pouvez en juger, même pour le financement de votre van ou fourgon aménagé, c’est vous qui êtes aux commandes et en cette matière plusieurs avis sont souvent préférables.

6 – l’apport initial n’est pas une règle immuable

En matière de leasing, la pratique la plus courante consiste à payer un premier loyer majoré (et/ou un dépôt de garantie déductible lors de l’achat final). À contrario, certains organismes préfèrent surévaluer la valeur de rachat en fin de contrat. Ces pratiques ont deux motivations principales :

  • Inclure dans cette majoration l’ensemble des frais fixes inhérents au dossier (constitution, montant de la carte grise, frais de garantie…) ;
  • Réduire le montant global à financer, afin de proposer de meilleures conditions de loyers (taux, montant des mensualités, réduction de durée…), pour mieux se démarquer de la concurrence.

Sachez que cette façon de procéder est le plus souvent négociable, mais qu’elle s’accompagne fatalement de majorations des conditions d’octroi et d’un bilan financier global moins favorable. Cette plus-value, lissée sur la durée totale, est cependant de faibles incidences, sur chaque loyer. À vos calculettes !

7 – une solution de financement pour le neuf et l’occasion

Le financement en leasing s’est ouvert, depuis plusieurs années, au marché de l’occasion pour les vans et fourgons aménagés. La seule restriction applicable aux matériels de seconde main concerne la durée location, excédant rarement 84 mois. Notez qu’il s’agit seulement d’une tendance et qu’en la matière, rien n’est gravé dans le marbre. Le marché de l’occasion, notamment récente, regorge de véhicules dont la valeur excède celle de matériels neufs. Ce simple constat doit pouvoir constituer un argument de poids, si votre situation particulière révèle un intérêt particulier à obtenir un financement plu long.

8 – une solution de financement transparente, mais…

Qu’il s’agisse d’une entreprise ou d’un particulier, le nom de l’organisme bailleur figure face au repère C.1 du certificat d’immatriculation du véhicule. Votre nom est mentionné au repère C.4.1 et votre adresse en C.3. Par contre, en termes de responsabilités, vous êtes seul responsable, comme si vous étiez le propriétaire. Vous avez donc obligation d’en assumer financièrement et juridiquement les frais et obligations d’usage et légales. Vous devez :

  • effectuer les démarches pour assurer le véhicule à vos frais auprès d’une compagnie de votre choix (de préférence en « tous risques« ) ;
  • veiller au bon entretien du matériel, selon les préconisations du constructeur ;
  • le conserver en parfait état de fonctionnement et d’aspect durant toute la durée de location ;
  • détecter et engager au plus tôt, les procédures de réparation en cas de vice caché, etc.

En bref, gérer le bien en bon père ou mère, de famille.